L’ATLANTIDE


L’Atlantide, le Pays des dragons volants, re-surgira… 


Remarque: Si vous désireez la version avec les images, vous pouvez télécharger le fichier PDF correspondant en cliquant ICI.



Introduction

"Atlantide! Pays entouré de mythes, disparu il y a des temps immémoriaux dans les profondeurs des eaux, presque oublié, mais vivant encore dans la mémoire des êtres humains, comme un discret et lointain souvenir. L'Atlantide réapparaîtra du fond des mers!"



Platon et l’Atlantide

Vers 355 avant notre ère, deux «Dialogues» de Platon, le «Timée» et le «Critias», fondent l’histoire de l'Atlantide.

Dans le «Timée», Critias, parent de Platon, raconte une histoire qu'il tient de son grand-père, qui l'a lui-même reçue de son père, ce dernier l'ayant entendu raconter par le sage grec Solon. Alors que Solon se trouve en Égypte, aux environs de 590, un prêtre du temple de Saïs lui fait la confidence suivante:

Neuf mille ans plus tôt existait une île dénommée l'Atlantide, c’est-à-dire «Sortie de la Mer Atlantique», située au-delà des Colonnes d'Hercule (aujourd'hui Gibraltar), et «plus large que la Libye et l'Asie réunies» (pour les Grecs de l'époque, il faut comprendre le Nord de l'Afrique et l'Asie Mineure).

Le fait que «Atlantis» ou «Atlantide» signifie «Sortie de la mer Atlantique» est de premier intérêt, si l’on songe que, de ce fait, l’île, avec sa submersion, n’a fait que retourner là où elle venait… Combien de fois ainsi?

Il était alors possible de passer de cette île à d'autres et de gagner un continent qui s'étendait en face de celles-ci (probablement, l'Amérique?).

Selon l’histoire racontée par Platon, l'histoire du Peuple qui habitait cette île est la suivante:

Les rois atlantes, puissants et prospères, animés de visées expansionnistes, conquirent les rives de la Méditerranée, s'emparant notamment de la Libye et de l'Égypte et s'enfonçant en Europe jusqu'à la Tyrrhénie (Italie occidentale). Mais ils furent finalement repoussés et vaincus par les Athéniens.

Peu après, des tremblements de terre gigantesques et des cataclysmes se produisirent, et la fière Atlantide fut engloutie. Dans le «Critias» le philosophe donne plus de renseignements sur l'Atlantide. Après la Création du Monde, les Dieux se partagèrent celui-ci et Poséidon, Souverain de la Mer[1], reçut l'Atlantide. De son union avec une mortelle, Cleito, il eut dix fils, et chacun hérita d'une partie de l'île.

Atlas, devint le Roi et reçut la meilleure et la plus grande des régions. L'île était très riche et bénéficiait d'importantes ressources, tant agricoles que minières. Les sages qui la gouvernaient y faisaient régner le plus parfait Bonheur, distribuant méthodiquement le travail.

L'Atlantide se divisait en districts. Les nombreux canaux qui la sillonnaient convergeaient vers sa capitale, de forme circulaire. Au cœur de celle-ci se dressait la résidence royale, ancienne demeure du Dieu de la Mer. C'était une citadelle de forme également arrondie et d'un diamètre d'environ cinq kilomètres. Des anneaux concentriques de terre et de mer, reliés entre eux par des tunnels et des ponts, composaient cette Acropole.


Le Roi Géant Atlas porte la Terre…


Elle abritait les temples, les palais et les édifices publics ainsi que les champs de course. Le plus formidable des temples était celui dédié à Poséidon. Ses façades extérieures étaient entièrement couvertes d'argent et ses toits étaient plaqués d'or. À l'intérieur, les voûtes étaient en ivoire ciselé incrusté d'or, d'argent et d'orichalque (métal assez mystérieux, dont l’on peut supposer qu'il s'agit soit de cuivre, soit d'un alliage de cuivre et d'or).

Le Temple était orné de nombreuses statues tout en or. L'une surpassait toutes les autres, celle représentant Poséidon se tenant debout sur un char attelé de dix chevaux ailés, et d'une grandeur telle que la figure touchait la voûte de l'édifice.

La description de Platon montre la richesse et la puissance de l'Atlantide. Le Critias étant demeuré inachevé, l’on n'en sait malheureusement pas plus, du côté de Platon, au sujet de l'île «mythique»…

Les Textes de Platon

Le «Timée»:

Il y a en Égypte, dit Critias, dans le delta, au sommet duquel le Nil partage son cours, un nome appelé saïtique, et la principale ville de ce nome est Sais, patrie du roi Amasis. Les habitants honorent, comme fondatrice de leur ville, une Divinité dont le nom égyptien est Néith, et le nom grec, s'il faut les en croire, Athénée. Ils aiment beaucoup les Athéniens et prétendent être, en quelque sorte, de la même nation. Solon disait que, arrivé chez eux, il avait été parfaitement accueilli, qu'il avait interrogé au sujet des antiquités les prêtres les plus versés dans cette science, et reconnu que ni lui ni personne, parmi les Grecs, ne savaient, pour ainsi dire, le premier mot de ces choses.

Un jour, voulant engager les prêtres à s'expliquer sur les antiquités, il entreprit de raconter ce que nous connaissons de plus ancien, Phoronée, dit le Premier, et Niobé, et, après le déluge, Deucalion et Pyrrha, avec tout ce qu'on en rapporte; il fit la généalogie de tous leurs descendants, et essaya, en supputant les années, de fixer les dates des événements. Mais l'un des plus vieux entre les prêtres s'écria:

- «Solon, Solon, vous autres, Grecs, vous serez toujours des enfants; il n'y a pas de vieillards en Grèce.

- «Que veux-tu dire?» répartit Solon.

- «Vous êtes jeunes par les âmes», répondit le prêtre, car vous ne possédez aucune antique tradition, aucune connaissance blanchie par le temps. En voici la raison. Mille destructions d'êtres humains ont eu lieu de mille manières, et auront lieu, les plus grandes par le feu et les moindres par une infinité d'autres causes [...]. De grandes révolutions s'accomplissent dans l'espace qui environne la Terre et dans le Ciel et, à de longs intervalles, les objets qui couvrent le globe disparaissent dans un vaste incendie. Dans ces circonstances, les habitants des montagnes et, en général, des lieux élevés et arides succombent plus tôt que ceux qui demeurent au bord des fleuves ou de la mer. Pour nous, le Nil, notre sauveur ordinaire, nous a sauvés de cette calamité en débordant. Lorsque, d'un autre côté, les Dieux purifiant la Terre par les eaux, la submergent, les bouviers et les pâtres sont, il est vrai, à l'abri du fléau sur les montagnes, mais les habitants de vos villes sont entraînés dans la mer par le courant des fleuves. Or, dans notre pays, ni alors ni en aucun cas, les eaux ne se précipitent jamais des hauteurs sur les campagnes; au contraire, elles jaillissent de dessous terre. Voilà pourquoi l’on dit que c'est chez nous que se sont conservées les plus vieilles traditions.

La vérité, c'est que dans tous les pays où les êtres humains ne sont pas mis en fuite par des pluies excessives ou par d'extrêmes chaleurs, ils subsistent toujours en plus ou moins grand nombre. Aussi, soit chez vous, soit ici, soit dans toute autre contrée connue de nous, il ne s'est rien fait de beau, ou de grand, ou de remarquable, en quoi que ce soit, qui n'ait été depuis longtemps consigné par écrit, et ne se soit conservé dans nos temples. Mais chez vous et les autres peuples, à peine l'usage des lettres ou de toutes les choses nécessaires aux États est-il institué, voici que, à de certains intervalles, pareilles à un fléau, des pluies torrentielles viennent fondre sur vous, qui ne laissent survivre que des hommes illettrés et étrangers aux muses; en sorte que vous recommencez et redevenez jeunes, sans rien savoir des événements de ce pays-ci ou du vôtre qui remontent aux Temps anciens. Et certes, ces généalogies que tu viens d'exposer, Solon, ressemblent fort à des contes d'enfants. Car, outre le fait que vous ne faites mention que d'un seul déluge, bien qu'il eût été précédé de plusieurs, vous ignorez que la meilleure et la plus parfaite race d'hommes a existé dans votre pays, et que c'est de là, d'un seul germe échappé à la destruction, que votre ville tire son origine; vous l'ignorez, parce que les survivants, pendant plusieurs générations, moururent sans rien laisser par écrit. Autrefois, en effet, mon cher Solon, cette même ville d'Athènes, que nous voyons aujourd'hui, excellait dans les travaux de la guerre et l'emportait en toutes choses par la sagesse de ses lois; c'est à elle que l'on attribue les plus belles actions, les institutions les plus belles dont nous ayons jamais entendu parler sous le ciel.»

À ce discours, étonné et plein de curiosité, Solon dit qu'il avait prié les prêtres de lui exposer dans toute sa suite et son exactitude l'histoire de ses ancêtres.

À quoi le prêtre répondit:

- «Très volontiers, Solon; je le ferai non seulement par égard pour toi et ta patrie, mais surtout en considération de la Déesse qui a pris sous sa protection, élevé et instruit votre ville et la nôtre; votre ville, d'abord, mille ans auparavant, l'ayant formée d'une semence empruntée à la Terre et à Vulcain; la nôtre ensuite; or, d'après nos Livres sacrés, huit mille ans se sont écoulés depuis notre établissement. C'est donc de tes concitoyens d'il y a neuf mille ans que je vais te faire connaître les institutions et, entre leurs exploits, le plus glorieux de tous [...]

Nos livres racontent comment Athènes détruisit une puissante armée, qui, partie de l'océan atlantique, envahissait insolemment et l'Europe et l'Asie. Car, alors, l’on pouvait traverser cet océan. Il s'y trouvait, en effet, une île, située en face du détroit que vous appelez, dans votre langue, les Colonnes d'Hercule. Cette île était plus grande que la Libye et l'Asie réunies; les navigateurs passaient de là sur les autres îles, et de celles-ci sur le continent qui borde cette mer vraiment digne de ce nom. Car, pour tout ce qui est en deçà du détroit dont nous avons parlé, cela ressemble à un port dont l'entrée est étroite, tandis que le reste est une véritable mer, de même que la terre qui l'entoure a tous les titres à être appelée «continent».

Or, dans cette île Atlantide, des rois avaient formé une grande et merveilleuse puissance, qui dominait l'île entière, beaucoup d'autres îles, et même plusieurs parties du continent. De plus, dans nos contrées, en deçà du détroit, ils étaient maîtres de la Libye jusqu'à l'Égypte, et de l'Europe jusqu'à la Tyrrhénie. Éh bien, cette vaste puissance, réunissant toutes ses forces, entreprit un jour d'asservir d'un seul coup notre pays, le vôtre, et tous les peuples situés de ce côté du détroit. C'est dans ces conjonctures, ô Solon, que votre ville fit éclater à tous les regards son courage et sa puissance. Elle l'emportait sur tous les peuples voisins par sa magnanimité et son habileté dans les arts de la guerre: À la tête des Grecs, d'abord, puis seule, par la défection de ses alliés, elle brava les plus grands dangers, triompha des envahisseurs, dressa des trophées, préserva de l'esclavage les peuples qui n'étaient pas encore asservis et, pour les autres situés, ainsi que nous, en deçà des Colonnes d'Hercule, les rendit absolument tous à la liberté. Mais, dans les temps qui suivirent, eurent lieu de grands tremblements de terre, des inondations et, en un seul jour, en une seule nuit fatale, tout ce qu'il y avait de guerriers chez vous fut englouti à la fois dans la terre entrouverte, et l’île Atlantide disparut sous la mer. C'est pourquoi, aujourd'hui encore, l’on ne peut ni parcourir ni explorer cette mer, la navigation trouvant un insurmontable obstacle dans la quantité de vase que l'île a déposée en s'abîmant...»

Le «Critias»:

Dans le «Critias» Platon reprend, pour le compléter, le récit, ébauché dans le «Timée»:

«... Nous avons déjà dit, au sujet du tirage au sort que firent les Dieux, qu'ils partagèrent toute la Terre en lots plus ou moins grands suivant les pays et qu'ils établirent en leur honneur des temples et des sacrifices.»

... «C'est ainsi que Poséidon, ayant eu en partage l'île Atlantide, installa des enfants qu'il avait eus d'une femme mortelle dans un endroit de cette île que je vais décrire. Du côté de la mer, s'étendait, par le milieu de l'île entière, une plaine qui passe pour avoir été la plus belle de toutes les plaines et fertile par excellence. Vers le centre de cette plaine, à une distance d'environ cinquante stades, l’on voyait une montagne qui était partout de médiocre altitude. Sur cette montagne habitait un de ces hommes qui, à l'origine, étaient, en ce pays, nés de la terre. il s'appelait Événor et vivait avec une femme du nom de Leucippe, ils engendrèrent une fille unique, Clito, qui venait d'atteindre l'âge nubile, quand son père et sa mère moururent. Poséidon, s'en étant épris, s'unit à elle...»

«...Lui-même embellit l'île centrale, chose aisée pour un Dieu. Il fit jaillir du sol deux sources d'eau, l'une chaude et l'autre froide, et fit produire à la terre des aliments variés et abondants. Il engendra cinq couples de jumeaux mâles, les éleva, et, ayant partagé l'île entière de l'Atlantide en dix portions, il attribua au premier né du couple le plus vieux la demeure de sa mère et le lot de terre alentour, qui était le plus vaste et le meilleur; il l'établit roi sur tous ses frères et, de ceux-ci, fit des souverains, en donnant à chacun d'entre eux un grand nombre d'hommes à gouverner et un vaste territoire. Il leur donna des noms à tous. Le plus vieux, le roi, reçut le nom qui servit à désigner l'île entière et la mer que l'on appelle Atlantique, parce que le premier roi du pays, à cette époque, portait le nom d'Atlas. Tous ces fils de Poséidon et leurs descendants habitèrent ce pays pendant de longues générations....»

... «Et voilà comment tout était disposé autour du palais des rois:»

«Quand on avait traversé les trois ports extérieurs, l’on trouvait un mur circulaire commençant à la mer et partout distant de cinquante stades de la plus grande enceinte et de son port. Ce mur venait fermer au même point l'entrée du canal du côté de la mer ....»

«... Pendant de nombreuses générations, tant que la Nature du Dieu se fit sentir suffisamment en eux, ils obéirent aux lois et restèrent attachés au Principe divin auquel ils étaient apparentés. Ils n'avaient que des pensées vraies et grandes en tous points, et ils se comportaient avec douceur et sagesse en face de tous les hasards de la vie et à l'égard les uns des autres. Aussi, n'ayant d'attention qu'à la Vertu, faisaient-ils peu de cas de leurs biens et supportaient-ils aisément le fardeau qu'était pour eux la masse de leur or et de leurs autres possessions. Ils n'étaient pas enivrés par les plaisirs de la richesse et, toujours maîtres d'eux-mêmes, ils ne s'écartaient pas de leur devoir. Tempérants comme ils étaient, ils voyaient nettement que tous ces biens aussi s'accroissaient par l'affection mutuelle unie à la vertu, et que, si l’on s'y attache et les honore, ils périssent eux-mêmes et la vertu avec eux. Tant qu'ils raisonnèrent ainsi et gardèrent leur Nature divine, ils virent croître tous les biens dont j'ai parlé. Mais quand la Partie divine qui était en eux s'altéra par son fréquent mélange avec un élément mortel considérable et que le caractère humain prédomina, incapables, dès lors, de supporter la prospérité, ils se conduisirent indécemment, et à ceux qui savent voir, ils apparurent laids, parce qu'ils perdaient les plus beaux de leurs biens les plus précieux, tandis que ceux qui ne savent pas discerner ce qu'est la vraie vie heureuse les trouvaient justement alors parfaitement beaux et heureux, tout infectés qu'ils étaient d'injustes convoitises et de l'orgueil de dominer. Alors le Dieu des Dieux, Zeus, qui règne suivant les lois et qui peut discerner ces sortes de choses, s'apercevant du malheureux état d'une race qui avait été vertueuse, résolut de les châtier pour les rendre plus modérés et plus sages. À cet effet, il réunit tous les Dieux dans leur demeure, la plus précieuse, celle qui, située au centre de tout l'Univers, voit tout ce qui participe à la génération, et, les ayant rassemblés, il leur dit: ..."

Que leur dit-il? Le récit s’arrête, malheureusement, ici… Toutefois, l’on peut, pour une part, deviner la suite…



L’Atlantide

Un Continent choisit son naufrage…

Roselis von Sass

«Depuis que Platon, dans son célèbre dialogue «Timée» a mentionné l’Atlantide, les scientifiques du monde entier cherchent à résoudre l’énigme de ce continent disparu.
Ce livre permet de comprendre les cinquante dernières années de ce pays et de son fier peuple, les Atlantes.

À cette époque, l’Atlantide était un merveilleux royaume, à la végétation luxuriante et fleurie, où les hommes et les animaux co-existaient pacifiquement.

Les dragons volants aujourd’hui du domaine des contes de fées, existaient réellement en Atlantide. Chacun d’eux avait son propre maître et lui servait de monture pour se déplacer dans les airs. Tout cela est inconcevable pour les êtres humains d’aujourd’hui.

Tous les Atlantes auraient pu échapper au cataclysme, parce qu’ils avaient été avertis bien longtemps auparavant par Gurnemanz, le Sage Gardien spirituel de tout le Royaume. Il avait exhorté tous les habitants à quitter le pays avant qu’il ne soit submergé par les eaux.

L’Atlantide avec tous les êtres vivants avaient atteint le stade où une transformation naturelle et radicale était devenue nécessaire.

Cependant, l’indolence spirituelle et la déviation du Chemin prévu par les Lois Divines avaient abouti à voir une grande partie du peuple succomber à cette gigantesque transformation et préparation exécutée par les entéaux [2], les fidèles serviteurs de Dieu. Il n’y eut pas d’injustice mais un rigoureux Accomplissement des Lois éternelles régissant l’Univers. Les êtres humains récoltèrent, selon la Loi de l’Effet de Réciprocité, ce qu’ils avaient eux-mêmes choisi avec leur libre vouloir.»

«Puis vint le jour où la dure période (…) arriva à sa fin. La Prophétie s’accomplit! L’action conjuguée de toute la force des éléments fit disparaître un continent dans les eaux de la mer.

Cette catastrophe fut un extraordinaire bouleversement de la Nature. Toute description ne serait qu’un pâle reflet de la réalité. Le lecteur pourra peut-être s’en faire une idée, bien que faible, en prenant connaissance des lignes suivantes:

«Une blafarde, inquiétante, fantasmagorique lumière enveloppa, pour la dernière fois, le pays connu sous le nom d’Atlantide. Puis des crevasses et des abîmes s’ouvrirent, des vapeurs et des flammes jaillirent des entrailles de la Terre.

Dans un strident fracas, des murs de plusieurs tonnes et des arbres géants s’écroulèrent bruyamment. Des éclairs rouges et des coups de tonnerre firent constamment vibrer l’air. Un ouragan fouetta des vagues devenant aussi hautes qu’une maison. La mer sembla n’être plus qu’une phosphorescente écume, tandis que la Terre, en déséquilibre, vacillait…
Au cœur de ce déchaînement de la Nature, les êtres humains ne pouvaient plus ni pleurer ni crier. Leurs visages, illuminés par les éclairs, étaient levés vers le Ciel, comme pétrifiés.
Il se passa alors quelque chose qui bouleversa le Monde. Une Étoile – où était-ce une petite Lune? – se précipita sur la Terre, engloutissant tout le pays, jusqu’au dernier pic de montagne.


L’Atlantide avait cessé d’exister. En un jour et une nuit, elle avait été effacée de la surface de la planète.

Peu de temps après il ne subsistait plus aucune trace de cet extraordinaire événement, sauf la bizarre coloration des nuages et une mer fortement démontée.

Les terrifiants monstres marins, aux cous de plusieurs mètres de long, émergeant de l’eau, en quête de proies, disparurent. Eux aussi avaient fait leur temps.

Il en fut de même pour les dragons qui, pendant des millénaires, avaient servi les êtres humains.

Les derniers survivants s’étaient envolés vers une destination inconnue. Avec l’anéantissement de l’Atlantide, les monstres marins et les dragons disparurent à jamais de l’environnement des êtres humains et ne subsistèrent plus que dans les contes et légendes.

Les étoiles continuèrent à scintiller, comme auparavant, dans le firmament. Cependant, celle qui ressemblait à une petite Lune avait disparu.» [3]


L'ATLANTIDE

Le Temps évanoui se réveille…


Collection «Le Chemin de Lumière»

«Atlantis! Pays entouré de mythes, disparu il y a des temps immémoriaux dans les profondeurs des eaux, presque oublié, mais vivant encore dans la mémoire des êtres humains, comme un souvenir discret et lointain. L'Atlantide réapparaîtra du fond des mers! Ouvrez grand vos oreilles. Ororun, le dernier roi de l'Atlantide, pour sa Rédemption, raconte…»

http://www.lulu.com/shop/anonyme/latlantide/paperback/product-431299.html

L’EL-DORADO re-surgira…

Y a-t-il un rapport entre l’Atlantide et l’El-Dorado?
Extrait du livre: «El-Dorado resurgira…», sur le site:

Ce livre est très spécial; l’on «navigue» entre des choses vérifiables et d’autres, pour l’heure, totalement invérifiables.

Nous ne voulons, certes pas, ici, globalement cautionner tout ce qui est dit là, de loin s’en faut…! Comme toujours, chacun, en tant qu’esprit vivant, se doit d’examiner, de discerner et d’uniquement retenir ce qui est juste et bon.

Notre propre intuition a, toutefois, notamment été interpellée par ce passage final:

«Dans la Cité d'Or, il n'est ni Temple ni Église. Aucun rite n'est pratiqué; aucun culte n'est célébré: la Loi de la Religion du Peuple d'El Dorado est: "Aime Ton prochain comme Toi-même". La Justice, la Paix, l’Amour, la Fraternité sont dans le cœur de chaque habitant. Dans un avenir désormais proche, El Dorado émergera à nouveau du cœur de la Planète pour accueillir le Nouveau Peuple et la Nouvelle Civilisation, cependant que les terres de l'actuelle "civilisation" terrestre connaîtront les profondeurs des abysses, dans l'alternance cyclique de la Loi de Flux et de Reflux: Purification et "Renouvellement" de toute chose".»

Nous nous rappelons que «Atlantide» signifie «Sortie de la mer Atlantique». Là réside l’indication que l’Atlantide a connu plusieurs submersions. Il est, du reste, évident que les Récits «L’Atlantide» mettant en scène Ororun et Orokun, derniers rois de l’Atlantide (Les Éditions de Cristal), celui de Platon, dans le «Timée» et le «Critias», et celui de Roselis von Sass «L’Atlantide - Un peuple choisit son naufrage» ne racontent pas forcément la même chose… Ils se réfèrent donc, selon toute vraisemblance, à des époques différentes

Roselis von Sass écrit:

«La première nouvelle de l’existence de l’Atlantide parvint à la postérité par l’intermédiaire du sage Platon, qui vécut à Athènes environ quatre cents ans avant Jésus-Christ. Platon était aussi un grand voyant. Il vit le pays ainsi que les catastrophes naturelles, qui le firent disparaître de la surface de la Terre. Par lui Atlantis s’est, de nouveau, réveillée à la réalité. Depuis lors, elle n’est plus jamais retombée dans l’oubli. (…) Il peut être dit que l’Atlantide s’étendait entre l’Irlande et les Bermudes et que les Hébrides sont les pointes montagneuses d’une partie du pays submergé ayant refait surface au cours du temps.» (Traduit de l’allemand).

Il semble donc qu’il y ait, à intervalles donnés, comme un «mouvement de yo-yo» entre les continents situés à la surface et ceux qui se trouvent en dessous… En dessous, oui, mais jusqu’où? Cela s’arrête-t-il au fond des océans ou bien cela va-t-il, encore bien plus "bas", jusque dans l’intérieur de la Terre? Un tel concept trouve d’étranges résonances avec celui de la «Terre creuse»

Mais comment l’Atlantide s’est-elle trouvée engloutie?

Platon, comme vu plus haut, dans le «Timée», ne parle que de tremblements de Terre et d’inondations, sans en préciser la cause; le Récit de Roselis von Sass, comme vu ci-dessus, parle d’une petite «Lune» qui se serait précipitée sur la Terre… Et que dit «Ororun», dernier roi de l’Atlantide, dans son Récit?:

«Et le Jour vint où la Lune se précipita avec une vitesse vertigineuse sur la Terre!»

Il parle donc bien, lui aussi, d’une Lune venant à la rencontre de la Terre…

«Elle apparut d'un rouge de sang et d'une immense grandeur.

Était-ce bien la Lune, n'était-ce pas un autre Astre incandescent? L'horreur avait saisi tout le monde.»

Comme dans «L’Atlantide» de Roselis von Sass, il y a un doute sur l’identité de cette Lune… C’est comme une deuxième Lune…

«Alors, ce fut la rencontre!

Pendant une seconde, la Terre sembla trembler, nous étions comme noyés dans un incandescent Courant - et puis tout fut passé. La Lune s'éloigna avec la même vitesse et l'on put nettement voir grandir la distance entre elle et nous.

Un cri d'allégresse sans pareil monta vers le Ciel. Les êtres humains, à l'instant encore figés sur place, muets d'épouvante, se mirent à danser en proie à une joie sauvage. Sauvés, sauvés! Ce n'est pas la destruction! Les astrologues se sont trompés! Les prêtres ont menti! Nous vivons toujours, la Lune est repartie et tout le reste ira rapidement mieux!

De nouveau, les plantes et les herbes vont pousser pour nourrir les êtres humains et le grondement dans les profondeurs de la Terre cessera.

Et subitement les eaux se soulevèrent, comme si elles voulaient rattraper la Lune, et la Terre, qui nous portait, commença à sombrer. Ce n'était pas une illusion, la terre ferme sombrait irrésistiblement! Là-bas, au bord de la mer, les vagues couvraient déjà toute une rangée de demeures.

Soudain, l'humeur des êtres humains changea! Les clameurs de joie devinrent des cris de désespoir et de détresse. Puis la foule s'ébranla. Tous s'efforcèrent de gagner la montagne. Mais en vain. Nos plus hautes montagnes étaient inaccessibles, elles brûlaient. Et, pas davantage, leurs sommets n'auraient pu nous sauver, puisqu'ils sombraient, eux aussi, avec tout le reste du pays.

Par surcroît, des tempêtes éclatèrent, le ciel devint d'une profonde noirceur, que sillonnaient des éclairs!

Puis la grêle se mit à tomber à gros morceaux, qui blessaient êtres humains et animaux.

Cette épouvante dura un jour et une nuit. Puis l'Atlantide, la fière et merveilleuse Atlantide, avait disparu!

Je fus l'un des derniers à périr. Comme pour punir ma lâcheté, j'ai dû voir engloutir tout mon entourage, sans pouvoir en aider un seul. Chacun périt à l'endroit précis où il se trouvait, aucune famille ne fut réunie. Chacun n'avait pensé qu'à se sauver lui-même, chacun dut subir seul l’horrible mort. Aucun ne fut épargné. Pas un seul habitant de l'Atlantide n'est sorti vivant de ces horreurs!»

À noter que l'un des spécialistes de l'Atlantide, le colonel A. Braghine, a bien formulé l'hypothèse selon laquelle un corps céleste est venu frapper la Terre dans le Pacifique, il y a environ douze mille ans, ce qui aurait entraîné des bouleversements géologiques considérables et déplacé l'axe de notre planète.

La ceinture de feu qui entoure le Pacifique ne serait que la gigantesque cicatrice marquant les limites de la formidable collision remontant à douze mille ans.

Douze mille ans, cela peut aussi correspondre à la dernière submersion de l’Atlantide, bien qu’un impact dans le Pacifique concernerait plutôt directement Mu, l’autre continent englouti, avec la Lémurie…


Moralité

L’histoire de l’Atlantide ne concernerait-elle que l’Atlantide? L’on dit souvent que «l’histoire se répète» … Les Atlantes, victimes d’un Jugement partiel, se réfugièrent et se réincarnèrent, depuis lors, en divers lieux sur la Terre, certains disent même aussi dans ou sous la Terre, là où se trouve, maintenant, leur ancien pays… Nous avons aussi de bonnes raisons de penser que de nombreux Allemands du XXème siècle étaient d’anciens Atlantes… Alors, êtres humains d'aujourd'hui, écoutez la Voix avertissante! Ceux qui, à la dernière Heure, ne veulent pas écouter périront aussi, dans l'horreur et l'épouvante, comme les Atlantes ont péri! Comme eux, ils vont au devant de la destruction, au cours du Jugement équitable!

La faute commise est, en effet, toujours la même: Les êtres humains ont, au cours des temps évanouis, à diverses reprises, reçu des Messages Divins venus des Hauteurs de Lumière, mais ils se sont toujours contentés de les écouter! Ils ne les ont encore jamais transformés en Action! Jamais encore ils n’ont été des Acteurs de la Parole Divine, mais ils se sont toujours contentés d’en être de simples auditeurs! C'est ainsi qu'il y a deux mille ans, déjà, Jésus dût interpeller les êtres humains, et c'est aussi ainsi que, plus en arrière, résonna le dernier Avertissement sur l'ATLANTIDE, et même encore plus loin en arrière, en d’autres circonstances…

Et c'est encore ainsi que la Guidance spirituelle crie, aujourd'hui!

Mais ce qui, en ces temps reculés, pouvait, grâce à la réincarnation, être rattrapé, ce qui, par beaucoup, pouvait être racheté, dans l’Au-delà, grâce à l'expérience vécue, cela n'est, aujourd'hui, plus possible; car ce qui vaut désormais pour toute créature de la Création, ce qui fut souvent annoncé et jamais cru, c'est l’arrivée du JUGEMENT DU MONDE, le JUGEMENT DERNIER!

Pourtant, non seulement que cela puisse mais cela doive même arriver, le tragique destin de l’Atlantide en est la preuve vivante, sous la forme des nombreux vestiges qui hantent encore nos fonds marins…


Julien Le Scouézec


[1] Appelé «Neptune» dans la Mythologie romaine et «Njödr» dans la Mythologie nordique/germanique…

[2] Entéaux: êtres de la Nature; c’est à eux que Jésus commanda, lorsqu’Il apaisa la tempête, sur la Mer de Galilée…

[3] Ouvrage disponible en cliquant ICI.