Tunguska

Tunguska - Juin 1908 - Qui donc joue aux quilles avec les arbres?

Que s'est-il passé à Tunguska, le 30 Juin 1908?

Le Mardi 30 Juin 1908, à 7H17 (heure de Moscou) (ou 7H15), une gigantesque explosion est survenue à Rodkamennaya Tunguska, dans le bassin de l'Iénisséi. La lumière fut visible jusqu'à 900 kilomètres environ, à Kirensk, ville pourtant située à 450 kms de l'explosion. Les destructions furent importantes.

Mais comment une gigantesque explosion d'environ 50 fois la puissance de celle de Hiroshima put-elle avoir lieu en Sibérie, dans la région de Tunguska en 1908?

Les témoins affirmèrent que, même à des centaines de kilomètres de l'explosion, le bruit fut si assourdissant et la lumière tellement aveuglante que de nombreuses personnes furent brulées. A la suite de l'explosion, un nuage de poussières et de débrits microscopique se forma à envrion 80 kilomètres d'altitude. L'observatoire d'Irkoutsk enregistra la plus forte perturabtion magnétique qu'il lui fut, jusque là, jamais donné d'observer.

Ce n'est que dix neuf ans plus tard que les scientifiques ont investi les lieux dans une expédition menée par le Docteur Kulik. Ils découvrirent une forêt entièrement dévastée, les arbres couchés sur sol, tous dans le même sens.



Le point de l'explosion (l'impact présumé d'une météorite) fut localisé à 850 kilomètres au Nord-Ouest du Lac Baïkal. Cependant, aucun cratère de météorites ni de quelconques débris ne furent découverts, d'où la certitude qu'aucune météorite n'a jamais percuté le sol sibérien, le 30 Juin 1908.

Les montagnes et collines, à quelques kilomètre de l'explosion, furent completement dévastées et la végétation réduite à néant.



Entre 1912 et 1914 l'ethnologue et géographe russe Innokentiy Mikhaylovich, qui travaillait pour la Puissance Soviétique dans le Grand Nord du pays, ainsi que dans la région de la Tunguska, entendit, à propos de cet événement, les premiers récits des Tungus.

Il n'y avait pas un habitant parmi les dix clans d'Illimpiya (Tunguska inférieure) qui n'ait entendu parler de la manière avec laquelle le shaman Magankan avait puni les esprits qui refusaient de se soumettre à son Khargi (l'esprit malin qui l'habitait et lui donnait ses instructions).

D'autres expéditions furent enterprise et l'interrogation de témoins révela qu'a priori un objet céleste avait explosé à environ 10 kilomètres du sol (mais comment une météorite ou une comète pourrait-elle naturellement exploser à dix kilomètres d'altitude!?!). De plus, les témoins parlent d'une "boule de feu aveuglante, changant de couleur".

Par ailleurs, le fait qui apparaitrait comme le plus troublant est la quantité relevée de césium 137 dans les anneaux des résineux ayant survécu à l'explosion (anneaux correspondant à la date de l'explosion). Par la suite, de nombreux habitants de la région décédèrent de maux, à l'époque, "inconnus".

A cause de la gêne de ne pouvoir expliquer "l'incident", de nouvelles expéditions furent entreprises (1928/1930, puis 1938/1939), mais elles conclurent à l'absence d'impact. En 1958, une commission spéciale de l'Académie des Sciences se rendit sur les lieux et releva encore une radio-activité anormale.

En 1960, les relévés sur le terrain et l'analyse des roches permirent d'évaluer l'énergie de l'explosion: 4,10 puissance 20 ergs (à titre de comparaison, l'explosion de Hiroshima était d'environ 8 puissance 18 ergs. En 1961, le professeur Zolotov dirigea une nouvelle expédition. Les sept membres furent unanimes, il s'agissait d'une "explosion nucléaire". Par la suite, l'affaire inexpliquée fut, autant que possible, étouffée.

A partir de 1963, le dirigeant de l’Académie des Sciences russe Nikolai Vasiliev coordonna quelque 29 expéditions scientifiques dans la région de la  Tunguska. Ce n’est qu’en 1989 que des scientifiques étrangers furent officiellement invités à se joindre aux expéditions russes. Le professeur Roy A. Gallant fut le premier scientifique américain à se joindre à ces expéditions. Il fut rejoint par des chercheurs Russes, Allemands, Japonais, Anglais et Italiens.

Dans les années 90, un groupe de chercheurs, rassemblés autour de Nikolai Vasiliev, ont tenté de protéger le site sous le patronage de l’UNESCO, car un tel événement, rarissime dans l'histoire des êtres humains, ne concernait pas seulement la population Russe mais le monde entier. La protection, sollicitée pour une durée de 20 ans, n'a jamais reçu d'écho favorable.



Toutefois, la communauté scientifique s'est mobilisée, et même s'ils ne sont pas encore parvenus à étudier les 4000 km² "défrichés" par cet événement, le travail conjoint de chercheurs permet, aujourd'hui, d'avoir une idée beaucoup plus claire du phénomène, sans pour autant avoir dénouer ce "nœud gordien", qui reste pour beaucoup paradoxal et rempli de contradictions.

Alors, que s'est-il passé à Tunguska le 30 juin 1908?



C'est la question à laquelle Valery Uvarov s'est, à son tour, efforcé de répondre. Pour y arriver, le scientifique a retrouvé un grand nombre de témoignages dans des archives mais aussi en rencontrant les descendants des habitants de cette région sibérienne peuplée de russes mais aussi de clans de l'ethnie des Yacoutes.

Le 30 juin 1908, à 7H15 (ou 7H17?) locale, une terrible explosion survint, accompagnée de vives lueurs, un événement mémorable causé par la chute probable d'une météorite. Les arbres furent brûlés sur un rayon de 10 kms et déracinés par l'onde de choc sur 100 kms. Le bruit de l'impact fut perçu jusqu'à 1500 kms de distance. Un nuage luminescent s'étendit sur toute l'Europe et il y eut une luminosité inhabituelle pendant environ 2 mois.

Comme l'on n'a pas vraiment retrouvé de débris, l'on pense que l'explosion de la météorite ou plutôt d'un noyau cométaire eut lieu en altitude, entre à 6 à 9 kms. L'énergie dégagée aurait été équivalente à celle de 1000 fois Hiroshima. De cet incident, il ne serait resté qu'une multitude de petites sphères de métal et de silicate que l'on a retrouvé éparpillées sur le sol de la région. Ceci pour la version officielle.

Mais Uvarov, s'appuyant sur une multitude de récits, de témoignages, mais également de légendes des peuplades Yacoutes nous livre une histoire incroyable mais qui peut tenir la route...



Selon l'enquêteur russe, la gigantesque météorite n'a pas percuté la Terre, car elle a été détruite en haute altitude, non par son entrée dans notre atmosphère mais parce qu'elle a été interceptée par une technologie dont les actuels scientifiques n'oseraient même pas rêver, une technologie générant de l'énergie électromagnétique et produisant d'immenses «boules de lumières», des «boules de feu» ou de plasma d'au moins 60 mètres de diamètre.

Les récits des shamans et des anciens des clans Yacoutes de la région semblent avoir complètement intégré dans leur univers l'existence de cette technologie qui se serait «manifestée» non seulement en 1908 mais encore bien auparavant.

Selon la tradition des ethnies locales, un siècle, quasi jour pour jour, avant la venue d'un événement majeur de l'amplitude de celui qui s'est manifesté en 1908, l'installation «se réveille» et effectue comme une sorte d'entraînement en émettant des boules de feu de plus petites tailles.

Ceci nous laisse donc entendre que de tels "préparatifs" auraient déjà eu lieu, dans la région, en 1808...

En 1908, 2 mois avant la catastrophe, les shamans avaient averti les tribus de la région en leur demandant de quitter l'endroit et de ne pas effectuer leur trajet migratoire habituel. De nombreux témoignages de l'époque évoquent le fait que tous les animaux avaient évacué les alentours de Tunguska, qui étaient devenus totalement déserts: plus un oiseau, plus un mammifère, toute la faune s'était déplacée en laissant déserte une surface de plusieurs dizaines de milliers de km2.


L'installation entre en activité

Mais pourquoi cette région est-elle si particulière? L'on ne peut que se laisser aller à des spéculations. Mais Uvarov souligne que des spécialistes d'une revue scientifique russe estimaient, en 1984, que la Sibérie et plus particulièrement, la zone de Tunguska, s'avérait être une «zone géomagnétique à part sur la planète». Elle était qualifiée d'«anomalie magnétique de la Sibérie orientale».

Une dizaine de jours avant l'événement, selon un grand nombre de témoignages, qui furent récoltés bien plus tard, en 1927, à l'occasion de la première enquête sur la catastrophe, la région fut le siège d'activités totalement étranges et inhabituelles. Pour Uvarov, «l'installation était en début de phase d'activité». L'on enregistrait d'intenses perturbations électromagnétiques caractérisées par des sortes d'aurores boréales, par des nuages de couleur argentée, une luminescence étrange, des événements qui furent même perçus dans des pays européens limitrophes de la Russie. Le professeur Weber de l'Université de Kiel en Allemagne prit note avec étonnement de ces phénomènes lumineux et électromagnétiques.

Puis, une trentaine de minutes avant l'arrivée de la météorite, les événements s'accélérèrent. Des témoins qui vivaient dans des zones éloignées les unes des autres racontent le même genre d'événements: un grand pilier de lumière sort du sol en émettant un bruit, une sorte de ronronnement très puissant mais surtout très effrayant. Tous les témoins s'accordent pour affirmer que l'atmosphère même suait la terreur. Il y eut, à ce moment-là, des tremblements de terre, puis trois ou quatre séries de trois détonations très puissantes. A chacune des détonations, le pilier de lumière émettait une sphère lumineuse énorme.

L'un des témoins se souvient que l'énergie dégagée avait fait trembler la terre et brisé les vitres de la ferme où il vivait avec son grand-père alors qu'ils étaient relativement éloignés du lieu d'où avait émergé ce pilier. La boule de feu émettait une lumière plus vive que le Soleil et semblait plus grosse que la Lune.

Un autre témoin, situé dans une autre région, se souvient qu'il se trouvait à côté d'un lac. Il se rappelle avoir été envahi par un sentiment absolu de terreur avant que quoi que ce soit ne se passe. L'eau du lac baissa au point que le lac se vida de son contenu, laissant apparaître le fond, constitué de deux sortes de plaques séparées entre elles par un interstice dentelé. Les deux plaques s'écartèrent pour laisser émerger à nouveau l'un de ces énormes piliers de lumière. Le témoin avait fui aussi loin que possible, ce qui n'avait pas empêché l'intéressé d'être brûlé au visage et aux oreilles et ses vêtements de se consumer.

Les légendes Yacoutes font état de récits totalement analogues mais bien plus anciens que ceux de 1908. Ce qui impressionne le lecteur dans l'enquête de Valéry Uvarov est que tous les témoignages récoltés sont concordants, à une époque où Internet et les autres médias étaient inexistants et où l'isolement était tel que ces témoins ne pouvaient communiquer entre eux.


Apocalypse à haute altitude

Au total, une série de 14 explosions seront entendues dans la région et des sphères lumineuses furent aperçues par des témoins situés jusqu'à 1500 kms de l'épicentre de la catastrophe. Il ne pouvait s'agir des météorites car ces sphères semblaient commandées à distance: elles volaient à des vitesses variables, changeaient de trajectoire, ralentissaient, puis se sont arrêtées pendant un moment avant de se propulser à d'incroyables vitesses, probablement à la rencontre de l'"ennemi", la météorite destructrice, dont l'impact aurait pu sans doute provoquer un cataclysme fatal pour notre planète.

Selon Uvarov, ces sphères, qu'il a baptisées «Terminators», ont cordonné leur trajectoire entre elles avant d'entrer dans la phase d'action finale. «Dans un rayon de 800 km, il y avait différents objets dans le ciel, poursuivant différentes trajectoires à partir de directions différentes parallèles à la surface de la Terre, parfois s'arrêtant, changeant de direction et de vitesse. En d'autres termes, ces objets manœuvraient, ce qui exclut totalement le fait que les objets aperçus soient des météorites ou des comètes.

Des milliers d'observateurs n'ont pas pu se tromper ce matin-là… Ces objets se sont dirigés vers un certain point de reconnaissance… A certains moments de leur vol, les sphères ajustèrent leur position en vue de la météorite qui arrivait, puis, avec un vrombissement terrible, elles prirent leur essor à une vitesse extraordinaire pour rencontrer la météorite.

Pour Uvarov, qui se base sur une série de témoignages concordants, la météorite a littéralement été vaporisée par les «terminators» à une altitude d'environ 10 km ou à tout le moins, «l'objet dans le ciel donnait l'impression de fondre». A une cinquantaine de kilomètres de l'interception par les Terminators et donc de l'explosion dans le ciel, les personnes témoins de la scène furent victimes d'un gigantesque dégagement de chaleur: «leurs vêtements se consumèrent et une chaleur insupportable venant de l'altitude inonda la Taïga glacée». Le sol devint brûlant sur un rayon de 60 kms. «Sur un rayon de 600 km, l'intensité du flash de lumière surpassa la lumière du Soleil». Un instant avant le flash, des arbres furent déracinés, les sommets des collines furent soufflés et les yourtes des nomades Yacoutes s'envolèrent, ce qui donne une idée de l'ampleur de l'énergie dégagée par l'interception du corps céleste par les Terminators.

La météorite détruite en plusieurs phases, des victimes comme protégées.

En fait, selon Uvarov, il n'y eut pas une seule explosion mais plusieurs: une explosion principale qui fit fondre la météorite et la brisa en plusieurs morceaux qui furent alors interceptés par plusieurs autres «Terminators», qui étaient restés en vol stationnaire pendant la première explosion pour ensuite se précipiter sur les débris restants.

Uvarov retient trois sites distinctifs d'explosions par les Terminators, des zones séparées par une centaine de kilomètres de distance: Shishkov (site 1), Kulik (site 2) et enfin le cratère de Voronov (site 3). Les arbres ne furent pas abattus par un projectile mais brûlés et projetés au sol par la puissance du souffle des explosions et du dégagement de lumière et de chaleur. Le noyau de la météorite aurait été vaporisé au dessus du site 2 de Kulik et un dernier fragment fut intercepté au dessus du site 3, dont l'impact causa un gigantesque tremblement de terre ainsi qu'un cratère de 20 mètres de profondeur

Certaines de ces explosions furent si puissantes que des victimes s'évanouirent et perdirent connaissance pendant plusieurs jours. Le soir après l'explosion, des témoins notèrent la présence d'autres boules de feu que les scientifiques de l'époque interprétèrent comme étant d'autres météorites. Pour Uvarov, au vu de la façon dont ces boules de feu volaient, il devait s'agit de «Terminators» de réserve, des «sphères secondaires» de sécurité.

Uvarov note également d'étranges variations dans les témoignages quant à la perception de l'intensité de l'interception de l'objet céleste, suivant le lieu où ces personnes se situaient. Très paradoxalement, dans certaines régions très proches du site de l'explosion céleste principale, les témoins ne notèrent pas la présence d'une détonation énorme et ne ressentirent aucun tremblement de terre alors que dans d'autres lieux situés à 600 km de l'interception, les maisons tremblèrent sur leurs fondations, des fenêtres volèrent en éclats et les gens furent aveuglés par l'éclat de l'explosion.

En d'autres termes, selon Uvarov, «la vague principale de la déflagration a été compensée d'une manière ou d'une autre de telle façon à ce qu'un minimum de personnes ne souffre de l'incident, même s'il est impossible de prouver que l'on pouvait éviter des victimes parmi les animaux (des milliers de rennes périrent) et les hommes.

Tous les hommes n'avaient pas écouté les avertissements des shamans leur enjoignant de quitter la région. Uvarov souligne qu'il existe des technologies permettant de compenser ou de limiter les dégâts généré par des forces explosives. Pour le chercheur russe, l'utilisation de technologies de «compensation» permettant de limiter certains types de dégâts ne fait aucun doute et laisse penser à «l'implication de forces intelligentes qui ont dirigé tout ce qui est arrivé».


D'étonnantes conséquences

Les conséquences de cet événement aux proportions cataclysmiques furent étonnantes. Bien entendu, une immense région boisée fut dévastée, mais la végétation et les cultures repoussèrent à une incroyable vitesse. La gigantesque décharge électromagnétique qui survint eut de profonds effets sur l'environnement et les cultures et Uvarov parle même de distorsions spatio-temporelles, ce qui semble assez logique lorsqu'il y a un tel dégagement d'énergie électromagnétique. Ces effets feraient partie de la technologie «compensatoire» des dégâts causés par l'explosion elle-même. Les témoins de Tunguska mettent en lumière certains faits que l'on retrouve fréquemment lors d'une apparition d'un Ovni, dont la technologie est sensée également dégager d'importants phénomènes électromagnétiques.

Selon les informations collectées par Uvarov auprès des descendants directs des victimes de Tunguska, des animaux mais également des hommes furent tout simplement délocalisés instantanément et «relocalisés» à une certaine distance du lieu où ils se trouvaient. En d'autres termes, au moment de la décharge électromagnétique, ils furent «transférés». Comme si l'espace et le temps s'étaient «pliés». Un autre phénomène étrange se produisit.

N'oublions pas que nous sommes en plein mois de Juin et que le jour de l'événement, le ciel était bleu et limpide. Au moment de la catastrophe, des témoins virent le ciel s'ouvrir en deux et purent voir la voûte céleste, les étoiles et le firmament comme s'ils s'étaient retrouvés dans l'espace. Tout cela en plein jour!

Leurs lieux d'origine assez éloignés les uns des autres laissent deviner l'existence d'une installation souterraine d'une taille colossale. Les technologies permettant de fabriquer des sphères de plasma télécommandées à distance ne font, aujourd'hui, officiellement, pas partie de notre arsenal. Cependant, de très nombreux incidents laissent penser que l'on se livre, depuis pas mal d'années, dans la partie occidentale de l'Australie, à des expériences militaires top secret portant sur la production de ces «boules de feu». Des nombreux fermiers australiens parlent de ces boules de feu d'un ou 2 mètres de diamètres maximum. Mais rien de comparable à ce qui s'est passé en Sibérie il y a presque un siècle maintenant. Par conséquent, ces gigantesques boules de feu pilotées à distance et aussi brillantes que la lumière dégagée par une soudure à l'arc et l'émergence de ces piliers de lumière ne peuvent pas avoir une origine humaine.

L'histoire ne s'arrête pas en 1908.

L'affaire de Tunguska n'est, selon Uvarov, qu'un épisode de la vie de cette mystérieuse installation qui bouleverse cette immense région du Nord-Est russe. En effet, il existe des témoignages, et aussi les récits et légendes des peuplades Yacoutes qui décrivent des événements similaires (piliers de lumières, boules de feu, interception d'un objet céleste) dans des périodes bien antérieures à 1908. Mais il semble bien que la mystérieuse installation ait reprit du service à plusieurs reprises ces dernières années...:

Le 26 février 1984

Les passagers d'un bus qui circulait dans l'Est sibérien près de Myrni observèrent au loin l'émergence d'un «fin pilier de feu», puis l'objet entama une série d'étranges métamorphoses géométriques. A ce moment, une météorite situé à une altitude de 100 km poursuivait exactement la même trajectoire que celle décrite en 1908. Des pêcheurs des environs virent s'élever dans les airs à partir des collines environnantes deux énormes sphères lumineuses qui prirent graduellement de la vitesse, s'élevèrent ensuite verticalement pour disparaître à toute allure derrière les nuages.

Les nuages se mirent à luire d'une étrange lueur pendant un certain moment. «Ensuite, sans pour autant toucher le sol, le bolide explosa en une pluie d'étincelles dans la région située au dessus de la rivière Chulym».

Comme à Tunguska en 1908.

Une expédition envoyée sur les lieux ne trouva aucun débris de la météorite, mis à part des fragments de minuscules sphérules de magnétite et de silicate. L'explosion ayant eu lieu à très haute altitude, les arbres ne furent pas touchés. Comme en 1908, la météorite, très certainement de plus petite taille, avait été vaporisée en altitude.

NOUVEL IMPACT DANS LA TUNGUSKA EN 2002

Durant la nuit du 24 septembre 2002, un objet a explosé au-dessus de la Sibérie, dans le district de Bodaibo, situé au nord-est d'Irkoutsk et du lac Baïkal, ravageant près de 100 km2 de taïga. Aucune autre information ne transpirait de cet événement. Michael Nazarov du Laboratoire des Météorites de l'Institut Vernadsky de Géochimie et de Chimie analytique notait que "la station [séismique] de Bodaibo avait enregistré un signal que l'on ne pouvait pas aisément interpréter".

Les autres stations séismiques situées plus loin n'avaient rien enregistré, indiquant que si l'objet avait survécu à la rentrée atmosphérique et frappé le sol, l'impact dût être relativement faible. Comme à l'accoutumée, la presse invoqua un impact météoritique, mais sans disposer de la moindre preuve.

Par chance, le Département de la Défense américain (DoD) avait suivi la chute de l'objet entre 62 et 30 kms d'altitude. Il a estimé son énergie à 200 tonnes de TNT, soit 100.000 fois inférieure à l'énergie libérée dans l'événement de la Tunguska (et donc 100 fois inférieure à la bombe d'Hiroshima).

L'information ne fut publiée dans la presse qu'en juillet 2003, car ce n'est qu'au mois de mai de l'année suivante qu'une équipe scientifique de l'Académie des Sciences de Moscou, constituée d'une dizaine de personnes, y compris des médecins, a pu localiser et atteindre l'épicentre de la zone située dans une région semi-montagneuse et boisée.

"Sur une superficie d'environ 100 km2", rapporte le chef d'expédition, Vadim Tchernobrov, "les arbres sont cassés d'une manière caractéristique d'effets de souffle très puissants. Pour donner un ordre d'idée, l'explosion de la météorite, qui s'est désintégrée avant de toucher le sol, et dont les fragments n'ont laissé, pour cette raison, selon nos observations, qu'une vingtaine de cratères ayant jusqu'à vingt mètres de diamètre, équivalait à la puissance d'une bombe atomique de taille moyenne".

La nature de l'objet, ainsi que son origine, demeurent inconnus. L'objet, pourrait être un astéroïde de la famille des NEO ou tout simplement un astéroïde isolé un peu plus gros que les bolides ordinaires.



Que se passe-t-il, aujourd'hui?


Ces dernières années, plusieurs expéditions furent planifiées, nous raconte Uvarov, pour se rendre sur le site afin d'en savoir plus sur cette mystérieuse installation, qui, de toute évidence doit être de taille colossale. En effet, selon les témoignages, des piliers lumineux surgissent du sol lors des phases d'alertes lorsqu'une météorite est en approche, des piliers situés à des distances très lointaines les unes des autres. Rien, apparemment, n'affleure au sol, ce qui veut dire que l'installation est complètement souterraine.

L'un des témoignages, comme on l'a vu, évoque, par exemple, l'existence de l'un de ces piliers ou canons à plasma ou «boules de feu» de très grand volume, qui se trouve niché au fond d'un lac. Le lac se vide rapidement et deux immenses «portes» ou plaques dentelées constituant le fond du lac s'écartent l'une de l'autre pour laisser émerger le «pilier». Tous ces lieux composant l'installation doivent être interconnectés les uns avec les autres, puisqu'ils réagissent en même temps à l'approche d'un danger. Cette installation doit, très certainement, comporter des centrales énergétiques ou, à tout le moins, une technologie permettant de produire et de transporter d'énormes quantités d'énergies en différents lieux.

Mais, revenons aux récentes tentatives d'expéditions. Les chercheurs, de leur côté, ont pris l'exode de la faune dans la région comme un signal d'alarme certain avant que l'installation n'entre en action. Des passages d'un livre de prophéties rédigés par les peuplades shamaniques locales, les prophéties «Olonkho», décrivent, paraît-il, des situations apocalyptiques qui ont inquiété les chercheurs: ils sont, en même temps, attirés sur les lieux lorsque l'installation entre en activité et craignent ce qui peut arriver, compte-tenu des témoignages des victimes et de leurs descendants ainsi que des légendes et prophéties locales. En Septembre 2002, une expédition aurait ainsi été reportée.

Un premier rapport des militaires américains annonça l'arrivée d'un corps cosmique: un satellite de défense US confirma l'irruption d'une importante météorite dans la région de Bodaibo dans la zone d'Irkutsk: il s'agissait d'un objet brillant situé à une altitude de 62 kms et qui approchait de la Terre avec un angle de 32°. L'observation fut interrompue par une massive explosion en altitude du corps céleste, une explosion équivalant à 200 tonnes de TNT. Des témoins de la région, interrogés par la suite, relatèrent des événements au sol proches de ce que l'on aurait vus avant l'"affaire Tunguska": les animaux quittent la zone, la veille de l'explosion. Une demi-heure avant l'événement, l'installation entre dans sa phase active: apparitions des piliers et tirs des fameux "Terminators", ces larges boules de lumière, qui ont, cette fois, rapidement disparu derrière les nuages, car la météo était assez mauvaise.

Uvarov a consigné, dans le détail, les témoignages d'un grand nombre de personnes, des hommes et des femmes de la région, paysans, chasseurs et militaires, qui livrent tous un scénario similaire: boules de lumière parfois stationnaires, comme en reconnaissance ou très rapide ou en accélération constante et, enfin, une lueur très puissante, qui passa derrière la couche nuageuse et éclaira la Taïga pendant un bref instant, indiquant que la météorite avait explosé. Uvarov affirme, en outre, que des événements que l'on peut interpréter comme étant des «Terminators» en mouvement furent détectés et signalés par les satellites US. Ces sphères de lumière seraient de nature électromagnétique puisque une localité – celle de Mama -, située sur la trajectoire d'un Terminator, fut privée de courant au passage du phénomène. Et, comme à Tunguska, la météorite fut détruite par plusieurs vagues de sphères lumineuses qui interceptèrent les débris provoqués par la première explosion.

Qui est derrière l'installation?

Quant à savoir qui a bâti cette installation, quand et pourquoi, Uvarov ne répond pas à cette question, sans doute la plus fascinante, dans cette série d'articles. Il promet une suite à ses recherches dans un prochain numéro de Nexus, sans, toutefois, donner de dates. On peut spéculer que les extra-terrestres sur lesquels l'on a le plus d'informations textuelles sont les fameux Annunakis, qui se seraient installés à Sumer, il y a des milliers d'années. Leur installation ne se serait d'ailleurs pas limitée au bassin irakien mais ils auraient également colonisé l'Afrique du Sud et de l'Est (pour les mines). Alors pourquoi pas la Sibérie? Les textes sumériens nous parlent d'extra-terrestres très interventionnistes qui, pour des raisons de pur opportunisme, et pas simplement «humanistes» étaient capables de mettre au point et d'installer de telles technologies.

Nous sommes, bien entendu, très curieux de connaître le contenu des conclusions de Valery Uvarov sur l'identité des constructeurs de cette installation, tout comme nous aimerions vraiment savoir pourquoi des expéditions bien équipées n'ont pas été rapidement envoyées sur les lieux pour scanner les entrailles de la Terre, sur la base des premiers relevés effectués par satellites.

En attendant, il est possible de lire une interview de lui, sur le site de Karmapolis, en cliquant sur le lien ci-dessous:


Existe-t-il réellement une gigantesque installation souterraine, dont la construction remonte peut-être à l'aube de l'humanité?


Supplément à verser au dossier "Tunguska":

Où se trouve le
cratère?

La question n'a, en fait, de sens, que si l'on admettait qu'il y ait eu un impact terrestre. Une explosion à huit ou dix  kilomètres de haut ne fait, normalement, pas de gros impact au sol...

Pourtant...

"Dans "Terra Nova", un journal en ligne, une équipe de chercheurs italiens, sous la conduite du géologue Luca Gasperini, présente ce qui pourrait être le cratère d'impact absent de Tunguska.

Tunguska est un nom bien connu des passionnés de météorites. C'est le plus célèbre impact destructeur, survenu dans l'ère moderne, un souffle qui dévasta toute la forêt dans un rayon de 10 kilomètres et une onde de choc qui déracina les arbres sur 100 kms, près de la rivière Tunguska, en Sibérie Orientale.

Quelque chose, un petit astéroïde ou une comète, est entré dans l'atmosphère, au matin du 30 Juin 1908, et a explosé avec une force égale à environ 15 millions de tonnes de TNT, l'équivalent de 1000 fois la puissance de la bombe atomique larguée sur Hiroshima au Japon.

Les experts estiment que le souffle s'est produit à environ 8 kilomètres au-dessus du sol. Aucun cratère, ni même la plus minuscule trace de l'impacteur, n'a été retrouvé.

L'équipe de Gasperini suspecte que le Lac Cheko, situé à quelques kilomètres au Nord-Ouest de l'épicentre présumé du souffle, a été creusé lorsque l'impact a frappé le sol et a été rempli plus tard avec de l'eau. La région est à l'écart, et, d'après les cartes anciennes, il est incertain de savoir si le lac existait avant 1908.



Les investigations de l'équipe sur la géologie du fond de lac ont révélé une étrange forme d'entonnoir, qui diffère de celle des lacs voisins, mais est conforme à une origine d'impact."



Image de synthèse du lac Cheko dans son environnement - Crédit: University of Bologna.


http://www.skyandtelescope.com/news/8134097.html

http://www.blackwell-synergy.com/doi/full/10.1111/j.1365-3121.2007.00742.x?cookieSet=1

Sur l'hypotèse du cratère transformé en lac, lire aussi:

Article sur Futura-Sciences

Voir aussi cette vidéo (anglais) sur Daily Motion: